Comme de coutume et mettant à mal la transparence affichée par l’industriel, c’est par les murmures des uns et des autres que l’ADELP a pris connaissance que la SNET va entamer dans quelques semaines et le plus grand secret, une campagne d’essais d’incinération de boues de STEP (station d’épuration) en provenance de la région parisienne

Ces déchets conditionnés sous forme de granulés et contenant évidemment des métaux lourds, des résidus médicamenteux, des PCB, des phtalates et autres HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) conduiront nécessairement à aggraver encore les émissions atmosphériques déjà existantes de dioxines, de furanes et de métaux lourds dont les mercures.


Depuis quelques années les efforts conjoints de l’ADELP, de la population et de la DRIRE ont conduit les industriels à réduire leurs émissions mais l’appât du gain est toujours le plus fort, quand bien même s’il conduit l’Est à devenir la poubelle de la France comme c’est déjà le cas en matière de déchets nucléaires

Mais la façon de faire de la SNET met aussi à mal le fonctionnement des CLIC et CLICE (comités locaux d’information et de concertation), lieux d’échange et d’informations sur les actions menées par les exploitants des installations classées en vue d’en prévenir les dangers et nuisances, composés de tous les acteurs gestionnaires du risque, des riverains et des salariés et qui se devait d’être informé le plus en amont possible par l’exploitant des projets de modification ou d’extension des installations à l’origine de risque. Bien sûr il n’en a rien été malgré la clarté des décrets qui entourent ces CLIC